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Nouvelles

L’impact d’un don en cancérologie

Date

17 février 2022

Sur la photo: Dr Keu, nucléiste, Marie-France Lavigne, Guy Berthelet et Dre Arbour-Levert, gynécologue-oncologue.

Un don #ProfondémentHumain

En novembre 2020, Marie-France et Guy nous remettaient un don, accompagné d’une lettre, remerciant la Dre Arbour-Levert ainsi que toute l’équipe pour la prise en charge et les bons soins offerts à Marie-France, dans le traitement de son cancer. Nous les avons accueillis vendredi le 4 février en médecine nucléaire pour « inaugurer » ce que leur don a permis de financer: l’acquisition d’une toute nouvelle civière gynécologique pour certains examens. « Quand on donne, c’est assez rare que l’on sache exactement ce à quoi notre don servira. Aujourd’hui, nous sommes privilégiés de constater de visu ce que nos contributions permettront de faire pour d’autres patients et pour le personnel! » – Guy Berthelet.

Une table gynécologique ?

Nous avons demandé au Dr Kun Visith Keu, nucléiste, de nous expliquer en quoi cette civière est si importante.

« L’acquisition de la table gynécologique en médecine nucléaire permettra d’exécuter des techniques pour les usagères dans un environnement calme et confortable.

La technique de recherche de ganglion sentinelle combinée avec des images PRÉ-OPÉRATOIRE en médecine nucléaire améliore les soins directs aux usagères en diminuant le temps opératoire et un meilleur échantillonnage des sites potentiellement cancéreux. Elle consiste à injecter des particules faiblement radioactifs au pourtour de la lésion gynécologique qui migreront par la suite dans le réseau lymphatique. Le principe consiste à détecter le premier ganglion sur le chemin (ou le premier “gardien”) qui va filtrer le produit radioactif. Si le premier ganglion est atteint du cancer, on présume que plusieurs autres dans le territoire de drainage le sont aussi. Au contraire, s’il ne contient pas de cellules cancéreuses, les médecins sont confiants que la maladie ne s’est pas propagé aux ganglions. C’est pour cette raison que l’on surnomme ce premier ganglion, “Sentinelle”.

Lorsque les images sont acquises au préalable en Médecine nucléaire, le nucléiste pourra identifier en 3D ce ganglion sentinelle. Le gynéco-oncologue utilisera cette information pour cibler sa procédure et aller chercher rapidement le ganglion sentinelle avec une sonde de détection de radioactivité. De cette manière, il est possible de limiter une chirurgie extensive et de réduire le temps opératoire. »